1

Avignon OFF 2016 « Monsieur Kaïros » : une rencontre du deuxième type

Christophe Leclaire
Christophe Leclaire

Kaïros est une création de Fabio Alessandrini, auteur, comédien et metteur en scène. C’est l’histoire d’un écrivain qui, seul chez lui face à son ordinateur, est en train de retaper son roman qui parle d’un médecin humanitaire en zone de guerre, jusqu’à ce que sans qu’il ne s’aperçoive, le personnage de son roman fasse irruption dans la nuit. L’intrigue se tisse autour de cette rencontre inopinée faisant sombrer le romancier dans la folie grâce à une mise en scène très mentale.

Dans un espace sombre, l’écrivain se trouve assis à son bureau qui fait lui-même face à un store blanc qui va devenir lieu de projections abstraites évoquant souvent le sang lié au métier du chirurgien dès son apparition. Alors qu’il est seul et qu’il parle à voix haute tout en retranscrivant son roman, l’homme apparait. Perdu, cherchant à passer un coup de fil, l’homme se révèle être le personnage du roman de l’écrivain après un interrogatoire surprenant. Incrédule, le romancier commence alors à discuter avec le médecin convaincu d’être réel, qui se met à lui raconter ce qu’il vit en zone de guerre, accusant par là celui qui l’a fait naître de ne pas avoir conscience de ce qu’il dépeint dans son roman.

Si derrière les échanges entre les deux hommes émerge un discours sur la guerre, l’engagement et l’existence, le personnage voudrait profiter de la présence de l’auteur pour que sa vie soit réécrite, comme améliorée, la pièce reste psychologique. Entre situations cocasses et plus graves, comme lorsque le médecin évoque ce qu’il aimerait voir être changé dans sa vie comme s’il faisait une liste de courses et le romancier qui ne se soucie que des ventes, les comédiens sont naturels et captent l’attention du public sans exagérer. Malgré tout, le spectacle de Fabio Alessandrini reste un spectacle très mental, l’ambiance semble irréelle, on en vient à douter de la rencontre de ces deux types. Après tout, le personnage ne serait-il pas une projection mentale et le romancier en plein délire ?

Kaïros n’est pas un chef d’œuvre, mais quelque chose d’inquiétant s’en échappe, créant une situation en suspens, de sorte que le spectateur ne sombre jamais dans l’ennui.

Monsieur Kaïros, écrit et mis en scène par Fabio Alessandrini, avec Yann Collette, Fabio Alessandrini.

Festival d’Avignon, Chapeau d’Ebene Théâtre, Place de la Principale, 84000 Avignon, jusqu’au 30 juillet, à 11h et 15h, durée 1h10, à partir de 13 ans.




« Maxi Monster Music Show » : le freaks, c’est chic

 

Copyright : Hervé Photograff
Copyright : Hervé Photograff

Pour accueillir le Maxi Monster Music Show, le théâtre noir du Lucernaire se transforme en maison hantée. Les freaks (en référence au film du même nom, sorti en 1932) nous entourent. Il y a la danseuse mécanique, l’homme-fort le plus petit du monde, la femme-tronc, le fakir insomniaque, l’homme-femme… Une joyeuse bande de musiciens menés par Gina Trapezina : la poupée barbue.

Si le « show » est d’abord musical, on est frappé par l’esthétique du spectacle. Benoît Lavigne magnifie ces monstres au moyen de lumières sobres et de volutes de fumées. Les maquillages sont splendides et contribuent à nous plonger dans ce cabaret étrange et envoûtant.

On est marqué par l’incroyable expressivité de chacun des personnages, et particulièrement du clavier, Antoine Tiburce, moitié homme, moitié femme. En apparence comme dans les mimiques, il est captivant. David Ménard à la batterie tient le rythme et malgré un jeu d’acteur important pour chacun d’eux, on ne déplore aucune fausse note.

Si les images font rêver, qu’en est-il de la musique ? On oscille entre mystère bastringue, à la Skeleton Band et la fanfare balkanique, type Shantel, le tout parsemé de quelques notes de Far West et conduit par la voix puissante de Solange de Dianous. Entre rythme, aventure et onirisme, les vibrations et l’énergie dégagée font ressentir au spectateur, un désir rare au théâtre : celui de se lever pour participer à la fête. On se surprend à rêver d’un vieux rade enfumé comme salle de spectacle, Gina Trapezina et sa troupe apparaissant au milieu des effluves d’alcool pour nous emmener dans un ailleurs où tout est possible.

Un ailleurs composé d’odes à la barbe, aux poils en tout genre – des thématiques parfaites pour l’hiver. Le Maxi Monster Music Show est un cabaret hors d’âge, sans époque définie, une référence touchante au monde des freaks bienveillants. Une revue consacrée à la beauté intérieure, et aux rêves en tout genre.

« Maxi Monster Music Show », mise en scène de Benoît Lavigne, jusqu’au 3 janvier au Lucernaire, 53 Rue Notre-Dame des Champs, 75006 Paris. Durée : 1h30. Plus d’informations et réservations sur www.lucernaire.fr/.




« Frangins » : trop fait, plus à faire

images

Dans le principe, les « Frangins » du Lucernaire ont tout pour plaire. Un propos amusant et un casting intéressant qui voit le retour de Philippe Duquesne sur les planches quittées depuis 2012. Mais dès la première réplique, il y a quelque chose qui cloche.

Est-ce le décor si réaliste ? Des murs verts que l’on vient de dépouiller, à l’exception de quelques meubles : une commode en bois laqué, une gazinière et une table. En somme, une scénographie que l’on dirait sortie d’un café théâtre des années quatre-vingts. Chaque accessoire semble destiné à un gag ou une réplique potache – ce qui arrivera inévitablement.

Est-ce le jeu des acteurs qui nous dérange ? Si Philippe Duquesne est à peu prêt crédible dans le rôle du petit frère qui a réussi, Jean-Pierre Léonardini, taulard en permission, s’illustre ici aussi peu crédible qu’il est – dans la vie de tous les jours – un critique dramatique digne d’admiration. Le jeu est forcé, attendu et sans aucun naturel, sauf dans les moments de silence. Il semble jouer la réaction aux répliques de ses « Frangins » comme un enfant qui débute sur une scène. Le personnage amusant de Gaby, joué par une Viviane Théophilidès radieuse, ne rattrape pas la médiocrité de l’ensemble.

Et le texte ? Plat comme une feuille de papier, sans aucun fond, plein d’incohérences. La plus évidente : Philippe Duquesne, qui est censé être un magicien reconnu, fait des tours de magie grossiers devant ses frères. Il joue le rôle d’un personnage célèbre, mais « à la Duquesne », c’est-à-dire comme un type normal un peu dépassé par sa vie : on n’y croit pas une seconde. Pas plus que Léonardini dans le rôle du braqueur de banque au cœur d’artichaut. On finit par se dire que ce n’est même pas vraiment une comédie : sans fil conducteur, Jean-Paul Wenzel – qui joue aussi l’un des « Frangins » – a voulu enchaîner gags à tout prix, idées esquissées et inachevées avant de terminer sur une scène ridicule que rien ne motive clairement dans l’histoire. Le rythme est donné tout le long par le respirateur artificiel de la mère mourante.

C’est cet ensemble qui fait des « Frangins » une mauvaise expérience où le temps semble s’arrêter, à l’image de cette horloge bloquée sur scène, qui orne le dessus d’une porte que l’on rêverait de prendre.

« Frangins » de Jean-Paul Wenzel. Mise en scène de Lou Wenzel, jusqu’au 11 octobre au Théâtre du Lucernaire, 53 rue Notre Dame des Champs, 75006, Paris. Durée : 1h20. Plus d’informations et réservations sur www.lucernaire.fr.




Etrange plus qu’inquiétant ou brutal

« Oh putain ! » Eirik (Daniel Delabesse) et Berg (Laurent Sauvage) viennent de découvrir leur père décédé dans son fauteuil. Désemparés, les deux frères sont honteux de n’avoir pas été auprès de lui pour son dernier souffle. Pris dans la panique, ils errent dans l’appartement du défunt et tombent sur divers indices qui, rassemblés, dessinent un homme différent de celui qu’ils connaissaient : poète notoire atteint du syndrome de Diogène.

Par cette situation coquasse, « Les inquiets et les brutes » commence fort dans l’humour absurde. On s’amuse des règlements de comptes familiaux que Eirik fait à Berg, lui-même plutôt détendu mais apeuré. De piques légères, on dérape peu à peu dans une violence affective dans laquelle le premier plonge le second. Berg est l’inquiet et Eirik la brute. Mais au fil de la pièce, les rôles auront tendance à s’inverser…

Car derrière l’aspect un peu café-théâtre, la situation devient de plus en plus étrange dans son développement. Derrière ces répliques cinglantes se dessinent les questionnements que chacun peut avoir face à ses morts, le premier deuil ou plus en amont : comment s’occuper de nos vieux ? La pièce nous montre la confrontation de deux êtres que la vie a façonnés de manières opposées, et qui se retrouvent dans une situation similaire à laquelle ils réagissent donc différemment. Le huis clos est propice aux confidences et au repli sur soi. Sans cesse, ils disent qu’il faudrait « appeler quelqu’un » mais lorsque la sonnette retentit, ils ne veulent pas ouvrir.

Cependant, et ce malgré la mise en scène pleine de bonne volonté d’Olivier Martinaud, le texte sonne finalement assez creux. Aussi, face à un Daniel Delabesse puissant, Laurent Sauvage manque de profondeur et de naturel dans son jeu – il garde toujours la même posture et la même intention alors même qu’il s’empare du rôle de bourreau. « Les inquiets et les brutes » n’est donc ni une bonne comédie, ni un bon drame, pas même un texte poétique. Le passage d’émotion est raté et la promesse de découverte d’un jeune auteur de théâtre allemand, Nis-Momme Stockmann, est loin d’être une révélation.

« Les Inquiets et les brutes » de Nis-Momme Stockmann. Mise en scène d’Olivier Martinaud, jusqu’au 16 mai au Lucernaire, 53 Rue Notre-Dame des Champs, 75006 Paris. Durée : 1h20 minutes. Plus d’informations et réservations sur www.lucernaire.fr.




Passion simple, voyage amoureux

Copyright : Benoite Fanton / Wikispectacle
Copyright : Benoite Fanton / Wikispectacle

Elle se réveille un matin toute habillée dans une chambre d’hôtel. Enseignante quadragénaire du début des années quatre-vingt-dix elle se remémore la passion qu’elle a connu en étant la maîtresse d’un homme, sa rupture, la reprise puis l’extinction… tout ça sur fond de Lambada et de Sylvie Vartan.

Le texte d’Annie Ernaux est débordant de détails précis et universel sur la posture d’attente face à l’être, si ce n’est aimé au moins désiré. Le téléphone qui sonne, l’espérance d’entendre la voix tant souhaitée et la colère ressentie contre l’interlocuteur qui n’est pas celui que l’on espérait être. Enfin, notre avenir qui ne dépasse pas l’horizon du prochain rendez-vous. Passion simple dépeint toutes ces situations dans lesquelles chacun se donne une posture pathétique volontaire, et enfin, lorsqu’elle le voit, elle est incapable d’apprécier le temps présent, obnubilé par son départ forcément trop proche.

Spectateur, on se questionne alors sur la soumission, ou comment les contraintes sont sources d’attente et de désir. Sur l’idéalisation de l’être aimé. On se surprend à accorder une importance certaine à cette histoire banale, mais oh combien plaisante à écouter.

Le sujet traité un nombre incalculable de fois adopte alors un tour prenant. Marie Matheron, seule en scène, est captivante, elle parle d’une voix grave et posée tout en prenant au fur et à mesure de plus en plus distance de son personnage, ce qui a pour effet de dédramatiser cette aliénation dans laquelle elle nous entraîne et de lui donner une pointe d’ironie délicieuse. Peu à peu, son bel amant devient un cadre parmi d’autres, un abruti qui parcourt les Grands Boulevards fiers de siéger dans sa grosse voiture. Enfin, elle en s’en détache, et, avec seulement du plaisir, le public parcours ce chemin sentimental passionné en toute quiétude.

Pratique : Jusqu’au 7 juin au Lucernaire, 53 rue Notre-Dame-des-Champs (6e arrondissement). Du mardi au samedi à 18h30. Durée : 1h. Réservations sur http://www.lucernaire.fr/ et au 01 45 44 57 34.




Vivre, par défi ou par dépit

 

Photo : Pierre Dolzani
Photo : Pierre Dolzani

C’est dimanche dans cette ville de l’est de la France. La dernière mine de charbon a fermé. Elle sera désormais un parc d’attractions. De cet événement naissent neuf histoires (qu’on imagine parmi tant d’autres) qui vont se dérouler devant nous. Neuf « tranches de vies » dans un pays sinistre, délabré, oublié par le monde moderne et le capitalisme financier. « Entre-temps j’ai continué à vivre » expose les blessures des habitants de cette bourgade. Mais la pièce montre aussi comment la vie suit son cours, que ce soit par désir ou par dépit.

Deux sœurs se retrouvent, l’une est partie de sa ville natale depuis longtemps. Elle ne s’est pas donnée la peine d’accompagner son père, mutilé par la poussière âcre des galeries, jusque dans sa tombe. L’autre le lui reproche et refuse de voir en elle une personne qu’elle aime. D’anciens collègues se retrouvent, parlent d’histoires d’amour, de vieilles rancœurs en sortent… Ces espèces de contes qui pourraient nous faire penser à des « Strip-tease » des années quatre-vingt-dix sont soutenues par des comédiens au jeu très réaliste (bien que la scénographie propose un décalage : c’est une sorte de carré pentu trônant au cœur de la scène dont les acteurs font tour à tour un mur, une pente de jogging ou le sol d’une chambre).

Mais attention, ce n’est pas qu’une suite de sombres drames auxquels nous assistons. Le texte contient de nombreuses touches d’humour et de cynisme, de l’amour raté et une mise en dérision des conventions sociales dans lesquelles sont souvent représentées (et caricaturées) les classes populaires.

Entre chaque scène, la lanterne rouge de l’ancienne mine scintille, comme un fantôme, un souvenir obscur qui a marqué l’âme des personnages au fer et qui plane au dessus de leur vie, inexorablement. Et nous, spectateurs, on explore les souvenirs comme les mineurs des galeries, à la recherche d’une matière pour se réchauffer, ou dédramatiser.

 Pratique :
Jusqu’au 2 février 2014 dans la salle Rouge du Lucernaire,
53 rue Notre-Dame-des-Champs (75006 Paris).
Du mardi au samedi à 21h30. Le dimanche à 17h
Durée du spectacle :1 h 10
Tarifs : de 15 à 30 euros.
Réservations au 01 45 44 57 34 ou sur www.lucernaire.fr.

 




« Georges Dandin » au Lucernaire

Copyright : Clément Bertani
Copyright : Clément Bertani

Dans un décor à la croisée d’une réalisation de Wes Anderson et d’une bande dessinée de Gotlib, Matthieu Penchinat montre un George Dandin sous un jour comique et grotesque, écartant presque le drame que montre cette pièce d’un revers pour n’en garder que le rire.

Heureusement, cela marche très bien. Cette histoire de mari cocu dont tout le monde se joue est à l’origine un bien triste drame : George Dandin contre sa fortune a pu épouser une noble appauvrie. Celle-ci ne voulant pas de ce mariage se refuse à son mari et se laisse courtiser par Clitandre, aux yeux et à la barbe de son mari, qui n’obtiendra jamais gain de cause et adoptera la solution du suicide.

L’apparence moderne et grotesque de chacun des personnages fait de la pièce un moment irréel où le texte original est interprété de façon très moderne (ce qui ajoute encore au comique de situation de cette mise en scène). George Dandin ressemble plus à un dépressif un peu bête, avec qui on n’a pas vraiment envie de compatir dans le malheur. Julien Testard qui l’interprète est particulièrement excellent, cannette de coca à la main et cheveux en bataille, il a tous les attributs que l’on pourrait donner à une caricature du paysan contemporain.

La mise en scène, vivante et précise, souligne l’absurde et la folie grandissante de ce personnage injustement malmené. Les corps explosent et le texte n’est pas le seul vecteur d’amusement, le geste l’accompagne allègrement. La musique de Lully remplacée par celle d’Edith Piaf ajoute encore au décalage entre le texte et l’interprétation qu’en fait Matthieu Penchinat.

On y voit encore très bien le regard effroyable que porte la noblesse à l’égard des parvenus, comment une étiquette colle à la peau toute un vie malgré les efforts pour s’en défaire. C’est aussi un bel exemple du pouvoir de manipulation que les femmes ont sur les hommes et comment, par amour pour leurs enfants, les parents peuvent ignorer l’évidence. Et tout ça, dans une foule d’éclats de rires.

Pratique : Jusqu’au 30 mars au Lucernaire, 53 rue Notre-Dame des Champs, 75006 Paris.
Réservations par téléphone au 01 45 44 57 34 ou sur http://www.lucernaire.fr.
Tarifs : de 15 à 25 €.

Durée : 1 h 10

Mise en scène : Matthieu Penchinat, assisté d’Edouard Bonnet

Avec : Julien Testard, Julie Méjean, Sylvère Santin (ou Edouard Bonnet), Philippe Baron et Anne Juliette Vassort.




Non à « Pour un oui ou pour un non » au Lucernaire

Copyright : Laurencine Lot
Copyright : Laurencine Lot

Pour ceux qui découvrent « Pour un oui ou pour un non », ce qui frappe en premier lieu c’est que cette pièce est celle qui a contribué (de façon directe ou non) à la création du plus grand succès dramatique de Yasmina Reza : « Art », en 1994. Comme dans la pièce de Nathalie Sarraute, elle met en scène les meilleurs amis du monde qui remettent toute leur vie commune en question après une intonation condescendante sur l’action de l’autre.

Néanmoins, cet ancêtre théâtral écrit dans le plus pur style « Nouveau Roman » est (textuellement) magnifique. Les mots (et les maux) échangés entre les deux amis volent haut, la joute souligne la nécessité de remettre les compteurs de leur amitié à zéro, après trop de petits détails passés sous silence, comme une cocotte minute de rancoeur qui explose entre de vieux amants.

Malheureusement, dans cette mise en scène, René Loyon nous montre deux intellectuels prise de tête dans une dispute déjà très intellectualisée par l’auteur. Le jeu est mou et mécanique, il y a déjà assez de distance dans la pièce, on attendrait plus de sang dans le comportement physique des deux protagonistes. Il y a ici trop de postures, trop de distance et de pincettes…

Les voix sont monocordes, les gestes mesurés, le tout nous laisse voir une pièce sans nuance. Le texte reste, mais perd en ironie et en passion. La goutte d’eau qui fait déborder le vase ne donne que quelques effluves alors qu’elle devrait être à l’origine d’une cascade.

Si c’est « Pour un oui ou pour un non » ? Pour nous la question ne se pose pas : c’est un non.

Pratique : Jusqu’au 2 février au Lucernaire, 53 rue Notre Dame des Champs (75006, Paris).
Réservations par téléphone au 01 45 44 57 34 ou sur www.lucernaire.fr.
Tarifs : entre 15 € et 25 €.

Mise en scène : René Loyon

Avec :  Jacques Brücher et Yedwart Ingey