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Des tigres new-yorkais et des dragons islandais à Paris

Au moment où j’écris cette brève, je sais déjà que mes oreilles vont chauffer… Pardon pardon Lila de la comparaison que je m’apprête à faire, s’il te plaît, j’ai une otite, ne me les tire pas trop fort!

 

Hier, je suis allée à La Gaîté Lyrique, pour la première fois depuis sa rénovation. On m’avait donné des « Ooh! » et des « Aaah! » voire des « Woaou je t’assure! ». Bon, c’est joli et j’aime bien les grandes lampes, j’en piquerais bien une pour la mettre dans mon salon, si j’en avais un. Et les sièges en cubes qui font un peu mal aux fesses, sympa aussi.
Et super insonorisation.
 
Enfin, beau lieu, pour groupe sympa. Ah oui, parce que j’allais à un concert, celui de FM Belfast, islandais. Je les adore, ils sont plutôt bons en live, leurs chansons sont hyper simples à retenir avec des slogans hyper faciles à ressortir

« Fuck you! »

ou encore « I don’t want to go to sleep either! »

alors moi, forcément, j’adhère total.
 


 
Bizarrement, c’est pas eux qui sont le sujet de ma brève, mais leur première partie MEN. Une super découverte, même que j’ai préféré leur prestation à celle de FM Belfast. D’où la comparaison dont je parlais au début de l’article: la dernière fois que j’ai préféré la première partie à l’artiste du concert, c’était en allant avec Lila voir Louis. Le groupe d’avant avait quand même tellement plus de punch et de bonne humeur, ce que j’aime en live quoi.

« Oui mais cet album, c’est un album folk, alors forcément c’est tranquille! »

« tranquille »… Tu m’étonnes.
 
Bref, MEN, c’est un groupe de… ben y a au moins une fille (oui, j’ai vu ses seins, c’en est bien une)

et peut-être même deux puisque le chanteur est finalement une chanteuse (même si elle a des poils aux aisselles et porte la moustache, aujourd’hui, on sait que ça ne veut plus rien dire, tous ces codes hein…),

qui font du « raggae, disco house, punk » (hm hm, ouais, je suis dubitative sur la catégorie dans laquelle ils se rangent eux-mêmes),

qui portent des vêtements étranges et colorés, font du crowd surfing, se proposent de baiser du mieux possible et se demandent qui ils (oui, « ils », on va pas me faire croire que le bassiste est une fille aussi hein!) sont pour se sentir si libres…
 
Ce serait peut-être réducteur de signaler que les deux fondatrices du groupe sont lesbiennes, féministes et faisaient auparavant partie du groupe féministe Le Tigre. Enfin, je le dis quand même, des fois que les paroles de leurs chansons intriguent de trop 😀
 
Je vous laisse découvrir, parce que la brève s’avère déjà un peu longue, maintenant.

 

 


 
Bon, juste pour le plaisir, et puis parce que, I’m yours.

 




Règle #1 pour être bien dans sa peau : être bien dans son sexe

Nan, c’est pas vrai, je reviens de Taiwan – bon, ça fait 3 semaines déjà mais je me sens toujours comme à peine débarquée, ouais, moi j’étais à l’étranger ha !- et la première fois que j’allume la TV, c’est même pas la nuit d’abord, je tombe sur une pub à propos de l’impuissance.

Wow ! me dis-je.

Ceci dit, cette pub illustre quand même bien la réalité : n’importe quelle excuse pour expliquer un mal-être sexuel, et tout plutôt qu’en parler ou y faire face.

Shortbus, c’est un peu pareil, en plus long et avec plus de personnages. Et plus d’histoires, quand même. Une coach sexuelle qui n’arrive pas à jouir, un homo suicidaire, un vieillard qui raconte l’amalgame SIDA/homosexualité des 80’s, et j’en passe. Au fond, tout ce petit monde est frustré donc triste, à la recherche de quelque chose sans savoir quoi… ah si, la même chose que nous : l’orgasme !
Et quand il vient, c’est étrange, mais tout est plus coloré, sympa, on sourit béatement et tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, même le boulot et le métro.

J’adhère.
En fait, on est tous d’accord non ?
Alors voilà, certes, nous ne sommes pas obligés d’aller tous dans des partouzes géantes organisées dans des endroits glauques tenus par des folles, – pourquoi pas, ceci dit, ça pourrait être un genre d’expérience héhé -, toutefois, nous pouvons tous regarder Shortbus, et à défaut d’être tout à fait sensible aux scènes crues, en tout cas apprécier les histoires de ces personnages ordinaires, et retenir la leçon.



Shortbus, de John Cameron Mitchell (2006)




Very cold trip ou le fabuleux destin d’un chômeur qui va devenir papa

Alors ce n’est pas vraiment une comédie, pas non plus une tragédie, qu’on s’entende, c’est le film d’une réalité parfois un peu rude dans les pays scandinaves. Il fait froid, il neige fort, la nuit tombe super tôt et si t’as pas tes gants, t’es foutu.

Le narrateur n’est pas le héros mais son pote, un mec qui commence par énumérer des suicidés – oui, c’est le début du film. On se demande d’ailleurs tout du long s’il ne va pas suivre la même voie sur le même arbre à pendu. Bon, je ne vais pas non plus faire le spoiler…

Donc le héros, Janne – on prononce Yan’né, ouais je l’ai vu en VO et je suis fière de ma prononciation parfaite – se voit confier un ultimatum par sa copine qui en a marre de le voir se traîner du lit au canapé, et qui surtout, veut le tester pour savoir s’il est capable de mener à bien une mission simple en apparence et donc, s’il sera capable d’être père.

La route est donc longue, froide et semée de quelques embûches qui ne sont en fait pas si délirantes que ça, c’est l’accumulation qui rend le voyage hors de l’ordinaire. En gros, un film comme un conte, où le héros doit choisir entre se sortir les doigts du c** ou abandonner ; un film sympathique, avec une aurore boréale en prime.

Pour ceux qui ont vu Little Miss Sunshine, Very Cold Trip ne sera pas sans rappeler des situations similaires. En vérité, ce n’est pas dans les situations que la similitude est flagrante, que dans le fait qu’il s’agit simplement de l’histoire d’un bout de vie : pas de fin merveilleuse, quoique, mais comme une envie d’aller prendre un chocolat chaud avec ses amis et de sourire parce que la vie, ben c’est cool quand même.



Very cold trip, un film de Dome Karukoski




Parce que la nature, c’est toujours mieux dans du béton

Oui, la nature, je l’ai expérimentée ici, à Taïwan, c’est bien plus joli dans du béton.
Bon, ok, c’est pas gentil de dire que c’est le credo Taïwanais, mais… je suis pas gentille.

J’en ai vu des trucs depuis que je suis dans ce pays grandiose, qui a la chance d’avoir la plus haute montagne d’Asie du Sud-Est (je l’ai gravie), des plages de sable noir, blanc ou doré, au choix, mesdames et messieurs, l’un des plus grands coraux vivants proche de l’une de ses îles (Green Island, je l’ai vu oui oui oui!!), une capitale tentaculaire, le tropique du cancer en plein milieu…
Taïwan est magnifique, cela va sans dire, et concentre sur son tout petit territoire une richesse de paysages incroyable… et une population de plus de 23 millions de personnes.


Ceci explique cela.
La nature, pour eux, c’est génial. Les ordures, faut les trier. D’ailleurs, il n’y a de poubelles nulle part (et je déteste ça!) pour responsabiliser les gens. Autant de monde, c’est autant de trafic, voitures, scooters, vélos… C’est autant de déchets disséminés un peu partout sur les plus beaux spots du pays, c’est autant de pollution à combattre.
C’est bien sûr, et c’est encore moins drôle, autant de gens à loger.

Du coup la nature, il faut l’arranger, la ranger, la faire petite pour placer tout le monde.

Mais dans le même temps, Taïwan a besoin de visiteurs, de touristes, les Américains pleins d’argent, qui sont Canadiens et Européens, la plupart du temps, mais passons, et du coup, ben, la ville de Taipei organise une exposition grandiose. Sans oublier le fait que le pays a 100 ans cette année.
Alors on crée de superbes « hiking trails » pour touristes fainéants, avec des chemins de béton dans la montagne, ou près des rivières, ou encore tout autour du superbe Sun Moon Lake. On pose des orchidées (Taïwan est le 1er producteur de cette fleur, une de ces îles est d’ailleurs nommée Orchid Island) sur des pins, pour faire joli, le long des murs ; on met du béton un peu partout, quoi, pour faciliter le passage…
Flora exposition. Avec plein de fleurs. De jolies fleurs, hein. Dans des carrés de béton.
Rien ne doit jamais dépasser.
Dominer, arranger, promouvoir. C’est une vision, c’est une culture.
Pour autant, qu’on se le dise, ce pays est magnifique.

Flora Exposition – Taipei (Taiwan) – 6 Novembre 2010 / 25 Avril 2011




ink : il faut sauver le croque-mitaine

Qui n’a jamais eu peur du croque-mitaine ? Celui qui se cache sous notre lit, attendant les heures les plus noires de la nuit pour sortir et nous emmener au pays des cauchemars. Chris Nolan nous a servi un film magnifique avec plein d’effets spéciaux pour nous faire comprendre que le croque-mitaine était dans notre esprit. 1 an auparavant, Jamin Winans explorait déjà les mêmes sentiers, avec moins de budget, certes, mais une réflexion plus poussée.
Oubliez tout ce qu’on vous a raconté jusqu’à présent, il ne sert à rien de serrer les paupières ni de se cacher sous la couette. Le croque-mitaine est là, et il n’a rien à perdre.


« FUCK! » je crois que c’est la première réplique de ce film. « FUCK! », voilà ce que je pense aussi, parce que c’est tellement difficile d’en parler : complexe et visuel, avec une histoire à raconter et une bande-son magique. Comme quand on était petits.

Quand j’étais petite, j’avais peur. D’ailleurs, je laissais la lumière allumée super longtemps (et pas que pour lire des livres tard dans la nuit dans le dos de mes parents, hein !) et j’avais un rituel pour être sûre de ne pas me faire emporter au pays des cauchemars.
Et j’ai grandi.

Emma n’a pas cette chance, elle n’a pas encore grandi, et malgré la lumière allumée, malgré ses yeux bien serrés, et bien qu’elle tente de ne plus respirer, ink l’emmène. C’est un voyage dans un monde parallèle, un voyage dans la tête d’un homme brisé ou dans l’esprit d’une petite fille esseulée, un voyage dont les fins ont déjà eu lieu.
On recherche l’alternative. On veut sauver Emma, et pour la sauver, il faut sauver son père, et en sauvant Emma, on veut sauver ink, en vrai. Et sauver ink…

Il s’agit d’un sujet maintes fois exploré, une histoire assez simple en fin de compte : un homme qui perd femme et enfant, une enfant délaissée qui veut juste que son père entre dans le jeu. C’est une quête pour chacun d’eux.

Des flash-back et des flash-forward, des couleurs altérées, du flou maintenu tout le long d’un film difficile à suivre tant les scènes d’actions – des combats à mains nues assez violents et très bien chorégraphiés – et de contemplation (marre du cliché qui oppose le « zen-forêt » au « stress-city », mais faut croire que ça marche encore dans l’imaginaire collectif) se superposent.

Vous perdez le fil ? C’est fait exprès : on ne sait plus qui est le méchant, enfin si, il y a toujours le Méchant, celui qui, s’il ne fait pas peur à cause de sa laideur comme le croque-mitaine au long nez crochu, reste le personnage le plus angoissant, avec son double visage, les sautes d’images, et son sourire froid. Le Méchant représenté par plusieurs. Les Incubus.
Et les Gentils ? Les Conteurs bien sûr, ces êtres presque humains et lumineux, qui nous redonnent des forces par la magie des rêves qu’ils nous apportent. Et le déjanté Eclaireur aveugle, héhé, qui a un sens du rythme assez funky. (D’ailleurs la scène où tout son art se révèle me rappelle assez les scènes où la Mort se rattrape dans Destination finale, avec l’idée du destin ou de la fatalité qui met en scène et fait s’enchaîner les événements. Fatalité qui peut être très facilement personnifiable.)

Mais en vrai, ce n’est pas une petite fable manichéenne que nous retenons. C’est un vrai conte pour enfant et pour adulte.
L’Incubus, celui qui nous donne cauchemars et désespoir, de même que les Conteurs, ne viennent que si nous leur donnons du grain à moudre. Le croque-mitaine, c’est vous et moi. Et ce que nous sacrifions avec tant d’énergie à nos idées noires et notre volonté d’autodestruction, c’est vous, moi, et surtout ceux que nous aimons.

Belle morale, non ?




Wristcutters : suicide & love story

LenimportenawakbisdeJessAussi incroyable qu’il puisse paraître, les suicidés aussi ont droit à l’amour dans le monde de Goran Dukic. En même temps, ils le méritent bien, vu que s’il n’y avait l’amour, certains se recouperaient bien les veines.

La première scène pose le décor et le ton : un mec se lève de son lit, et range son appart’ de fond en comble. Puis se coupe les veines. Et la dernière vision du monde (le nôtre) qu’il a, c’est une touffe de poussière qui a échappé à son grand ménage.

Imaginez vouloir en finir avec la vie parce qu’elle est trop difficile à supporter sans votre blonde, et vous retrouver dans un monde sinon pire en tout cas le même, où il faut bosser, manger, boire et même payer des PV, sans la blonde en question… et avec d’autres suicidés aussi suicidaires que dans le monde d’avant.
« Heureusement », Zia (le suicidé du début et personnage principal) entend dire que sa copine – son ex – l’a rejoint dans ce monde. Alors il part, il emmène son ami de beuverie, dans un trip sur les traces de cette fille qu’il croit l’amour de sa…vie.
Et sur le bord de la route, par hasard, il rencontre celle qui lui donnera envie…de vivre.

Un film pas tout à fait rose ou optimiste de prime abord, mais pas totalement cynique non plus.

Il n’est pas question de morale, du droit au suicide ou pas, de la vie ou de la mort.
Il est question de personnes, de mal être et du sens de l’existence, et de ce qui nous fait nous lever et agir.
Ce film est une ballade en voiture avec un mec qui croit être amoureux, une nana qui s’est suicidée par accident, d’autres personnages « hauts en couleur » comme dirait l’autre, et un trou noir dans le moteur qui emporte les lunettes de soleil, les fleurs et les choses importantes.
Un film où les personnages ne peuvent pas sourire et où il n’y a pas d’étoile la nuit.
Un film où la BO est composée de chansons de suicidés.

C’est ainsi que le voulait Goran Dukic.
Et sûrement est-ce cette vision qui a plu à Etgar Keret, l’auteur de Kneller’s Happy Campers (histoire dont est tirée le film), lui qui avait reçu plusieurs proposition d’adaptation.

Une belle vision je trouve, et si les personnages ne sourient pas, les spectateurs, eux, si et plus d’une fois. Et une belle façon de traiter le sujet : par l’absurde.

Qu’y a-t-il de plus absurde que d’avoir envie de vivre par accident, quand on s’est tué par volonté ?



Wristcutters de Goran Dukic, avec Patrick Fugit, Shannyn Sossamon et Shia Whigham. États-Unis, 2006, 91 min. Probablement dispo en DVD.




« Solutions inédites pour partager un supplément d’âme », We Love Art

LenimpdeJessPlus de 6 ans, et toujours toutes ses dents, l’agence de conception « d’espaces-temps » We Love Art a prouvé encore une fois ce samedi 5 juin 2010 que le prix de LA soirée parisienne lui revenait.

Mon premier est une habituée des festoches, des concerts de Björk et a fait la prog du Divan du Monde. Mon second est le fondateur de TRAX, le plus gros magazine français sur les musiques électroniques et le créateur des soirées aTRAXion. Mélangez-les, et vous obtenez mon tout : un cocktail secoué qui enflamme les nuits parisiennes 2 ou 3 fois par an.

Vous avez peut-être compris que je parle de l’agence We Love Art, dont les 2 managers sont Marie Sabot, qui l’a créée en 2004, et Alexandre Jaillon, qui a rejoint l’aventure début 2005.

Pourquoi j’en parle ?

Parce que ! J’adore le concept : des soirées un peu barrées, et pourtant orchestrées de main de maître, un peu comme les Play – objet d’un futur post – : des sortes de « raves » pas en plein air, où tu te retrouves à tournoyer sur des basses à te faire exploser le cœur et à te laisser porter par des nappes mélodieuses qui te transportent loin, loin ailleurs.

Parce que les We Love prouvent que les personnes qui écoutent de l’électro ne sont pas que des mecs aux cheveux hirsutes ou aux baskets fluo, et que les soirées dites « parisiennes » ne se divisent pas entre le Showcase, le Rex ou le Batofar (pour faire vite). On y voit de tout  et de tous les âges, du raver hirsute – oui, ben il en faut quand même !- qui porte son sac à dos et bouge la tête juste devant la scène sur la gauche le plus près possible de l’enceinte, à la fille en talons qui n’a pas peur de pique-niquer sur la pelouse de la Villette juste avant l’ouverture des portes. Et l’ambiance fait qu’on finit tous par se parler, se mélanger, et tournoyer ensemble.

Parce qu’en plus, c’est toujours dans des endroits sympa : la Villette, Aquaboulevard, la Chesnay du Roi, le Palais de Tokyo…

Et parce que surtout, ce sont des artistes (ou des labels) – que j’adore !- du monde entier, improbables et tellement attendus : Vitalic, Luciano, Ellen Allien…

Pourquoi j’en parle right now ?

Parce que We Love Art a organisé sur Mai et Juin 2010 un combo : We Love Sonique avec Richie Hawtin puis Vitalic, à l’occasion de Villette Sonique.

Et c’était fou. Et même Mathilde, pas férue d’électro et qui s’est moqué de moi la 1ère fois que je lui ai fait écouter Paul K, a aimé, si, c’est vrai 😉

Parce que Richie Hawtin fête ses 40 ans cette année, et pour l’occasion, a vu les choses en super grand. Il a même fait développer une appli Synk, qui joue sur le son et l’image, et fonctionne notamment durant ses concerts. Un petit flop pour la Part I, mais n’empêche, l’ambition de faire dans le génial et l’innatendu est toujours là, et c’est ce qui fait la force de We Love.

Parce que Vitalic, auteur du célèbre morceau Trahison, joué sur la bande-annonce de Naissances des pieuvres. Parce que James Holden et Cassius.

Parce qu’Exyzt, collectif d’illuminés lumineux, qui s’est chargé de la célèbre structure d’Etienne de Crecy, était là pour une perf’ censée épileptique.

Et parce que fumer des clopes, fermer les yeux et lever les bras en souriant, c’est un mode de vie.

Pourtant bémol il y a.

Pour y aller, il faut de plus en plus débourser : environ 30 € en prévente et 7 euros la bouteille d’Heineken. Customisée, peut-être. En aluminium, certainement. Mais 7 €.

Une We Love, c’est un événement de la culture électronique incontournable à Paris aujourd’hui, et qui ne se produit que 2 ou 3 fois par an. Un événement léché et très bien imaginé. Pas un festival. Ça reste du niveau des meilleures soirées du Rex Club avec Pan Pot, même si le lieu change etc. Une soirée parisienne en somme. La meilleure, oui, mais quand même.

Alors je vote pour que le concept We Love reste ce qu’il y a de mieux pour nous : la musique électronique trans-générationnelle, trans-culturelle, qui permet de partager un supplément d’âme et de penser l’électro autrement.

Voir la vidéo We Love Sonique Part II – Vitalic